L’ESSEC: Une Ecole Pas Fréquentable ?

Le Figaro a relayé en mars 2022 les témoignages d’élèves victimes d’agressions autour du campus de l’Essec à Cergy. Voici une réponse d’un ancien étudiant. Rappel: la scolarité à l’ESSEC est de l’ordre de €15 000 euros par an…

“ La seule information utile, c’est d’apprendre que rien ou presque n’a changé depuis 5 ans en dehors du sentiment d’insécurité qui lui, a bien augmenté.

Pour faire simple : Trop bien y’a des navettes entre les résidences et 6 flics qui patrouillent jusqu’à 2h du mat…

Une grande partie des étudiants n’habitent pas dans ces résidences et ce sont eux qui prennent le plus de risques, à travers des chemins mal éclairés. Ah, et les agressions ne s’arrêtent pas à 2h du matin, tout comme les soirées.

Dans l’article, ils parlent d’un document où de nombreux témoignages étaient recensés, je l’ai vu passer à l’époque (il y a 2 ans), c’était pas glorieux… On ne parle pas d’une montre volée ou d’un téléphone arraché par un jeune de cité, on parle de bandes de tarés qui tabassent pour le plaisir avec des couteaux et qui vous dépouillent de toutes vos possessions, des camés qui vous attaquent au taser, sans parler des violences sexuelles qui sont légions.

Lien du doc : (Disponible sur demande))

L’Essec en soi fait ce qu’elle peut à son échelle, en déployant des agents de sécurité, des caméras et des navettes entre ses différents bâtiments. Ils font aussi un speech au début de l’année d’intégration avec un flic, qui en profite pour faire passer le message que les nuisances sonores des étudiants aussi c’est pas cool.

A leur échelle, ils peuvent difficilement faire beaucoup plus, à part changer de campus. Pourquoi ?

Parce qu’à Cergy on n’est en sécurité nulle part, à aucun moment : nos voitures se font vandaliser, on se fait insulter par nos voisins, on peut se faire passer à tabac à tout moment à n’importe quel coin de rue, même sur le trajet école/RER (surtout sur le trajet école/RER ?), en plus c’est loin de tout et les étudiants ne sont plus les bienvenus ou sont les victimes de propriétaires véreux.

C’est une ville où même moi qui suis un grand gaillard, je me baladais avec une bombe au poivre sur moi et un cran d’arrêt dans la portière de voiture…

Cergy est probablement responsable de trois quarts des critiques que l’on peut faire à l’école en fait. Je doute que mon pavé n’y change grand-chose cependant…”

Un étudiant bien charitable pour une direction d’école qui semble faire le minimum pour protéger ses milliers d’élèves, alors qu’elle a du bénéficier de conditions d’installations à faible coût de son campus dans une zone chaude de la région parisienne.